VII.
VIII.
От всенощной вечор идя домой,
Антипьевна с Марфушкою бранилась;
Антипьевна отменно горячилась.
"Постой, – кричит, – управлюсь я с тобой;
Ты думаешь, что я уж позабыла
Ту ночь, когда, забравшись в уголок,
Ты с крестником Ванюшкою шалила?
Постой, о всем узнает муженек!"
– Тебе ль грозить! – Марфушка отвечает:
Ванюша – что? Ведь он еще дитя;
А сват Трофим, который у тебя
И день, и ночь? Весь город это знает.
Молчи ж, кума: и ты, как я, грешна,
А всякого словами разобидишь;
В чужой… соломинку ты видишь,
А у себя не видишь и бревна.
Quand un poete en son extase
Vous lit son ode ou son bouquet,
Quand un conteur traоne sa phrase,
Quand on ecoute un perroquet,
Ne trouvant pas le mot pour rire,
On dort, on baille en son mouchoir,
On attend le moment de dire:
Jusqu'au plaisir de nous revoir.
Mais tete-а-tete avec sa belle,
Ou bien avec des gens d'esprit,
Le vrai bonheur se renouvelle,
On est content, l'on chante, on rit.
Prolongez vos paisibles veilles,
Et chantez vers la fin du soir
A vos amis, avos bouteilles:
Jusqu'au plaisir de nous revoir.
Amis, la vie est un passage
Et tout s'ecoule avec le temps,
L'amour aussi n'est qu'un volage,
Un oiseau de notre printemps;
Trop tot il fuit, riant sous cape —
C'est pour toujours, adieu l'Espoir!
On ne dit pas des qu'il s'echappe:
Jusqu'au plaisir de nous revoir.
Le temps s'enfuit triste et barbare
Et tot ou tard on va la-hout.
Souvent – le cas n'est pas si rare —
Hasard nous sauve du tombeau.
Des maux s'eloignent les cohortes
Et le squelette horrible et noir
S'en va frappant ad'autres portes:
Jusqu'au plaisir de nous revoir.
Mais quoi? je sens que je me lasse
En lassant mes chers auditeurs,
Allons, je descends du Parnasse —
Il n'est pas fait pour les chanteurs,
Pour des couplets mon feu s'allume,
Sur un refrain j'ai du pouvoir,
C'est bien assez – adieu, ma plume!
Jusqu'au plaisir de nous revoir.